Lettre mes lecteurs qui lisent !
Chers lecteurs,
J'espère que vous ne vous contentez pas de lire mon blog et que comme moi, vous trouvez un immense plaisir à vous lancer dans la lecture d'un nouveau livre !
Voici donc deux romans que j'ai lus récemment avce bonheur et avec les quels j'ai gardé le plaisir tout au long de ma lecture, et même après, ce qui est encore mieux !
Je les mets ensemble parce qu'ils ont un lien : le Vietnam, ou plutôt un pays asiatique qui ressemble au Vietnam.
Mais à part ça, pas grand chose à voir : ni le pays d'origine des auteurs, ni l'épaisseur des livres (l'un de 800 pages, l'autre de 150), ni l'histoire, ni le cadre.
Ce qui les relie, c'est la mémoire d'une terre où l'on vivait plus heureux avant que la guerre ne vienne charger les mémoires et changer les vies, et rendre fou.
Terre des oublis, c'est l'histoire de trois personnages : une femme qui s'est mariée à un homme qui l'avait sauvée, très jeune. Cet homme est parti aussitôt à la guerre et sa mort a été annoncée quelques années après à sa femme. Elle s'est donc remariée avec un homme qu'elle aime, qui est riche, avec qui elle a eu un fils : ils vivent heureux, reconnus de tous.
Quatorze ans après son départ, le premier homme revient : il a survécu, et il n'a qu'une idée en tête : retrouver sa femme.
C'est le point de départ et tout le livre raconte l'histoire de ce retour, le sacrifice que la femme se sent obligée de faire pour ce vétéran de la guerre, que tout le monde respecte lorsqu'il revient.
Ce drame insupportable pour les trois personnages avec des retours sur le passé de chacun fait la trame du livre.
Le rythme est lent, on a le temps de les suivre, de comprendre leur malaise et de le vivre avec eux, mais c'est très bien écrit : à aucun moment, on ne s'ennuie. Ils nous emmènent avec eux dans leur histoire jusqu'au bout de la folie, c'est une histoire très forte.
Dans l'autre livre, on suit un grand-père qui débarque dans un pays dont on peut penser que c'est la France, avec sa petite fille. Il a fui son pays dont on peut supposer que c'est le Vietnam, à cause de la guerre qui a tué toute sa famille et l'a laissé sur le bord de la route, seul et sans rien.
Il n'a qu'une idée : continuer de vivre pour sa petite fille.
Il va rencontrer un ami, ils ne se comprennent pas parce qu'ils ne parlent pas la même langue, mais leurs coeurs se parlent et ils deviennent inséparables jusqu'à ce que...
Mais il faut le lire pour savoir : c'est court, mais très fort aussi : comment survivre à l'abandon, au déracinement, à la perte. Ils sont tellement attachants, ces personnages !
C'est écrit simplement : j'aime beaucoup cette trace de compassion tendre que le livre laisse en moi.
J'espère que vous ne vous contentez pas de lire mon blog et que comme moi, vous trouvez un immense plaisir à vous lancer dans la lecture d'un nouveau livre !
Voici donc deux romans que j'ai lus récemment avce bonheur et avec les quels j'ai gardé le plaisir tout au long de ma lecture, et même après, ce qui est encore mieux !
Je les mets ensemble parce qu'ils ont un lien : le Vietnam, ou plutôt un pays asiatique qui ressemble au Vietnam.
Mais à part ça, pas grand chose à voir : ni le pays d'origine des auteurs, ni l'épaisseur des livres (l'un de 800 pages, l'autre de 150), ni l'histoire, ni le cadre.
Ce qui les relie, c'est la mémoire d'une terre où l'on vivait plus heureux avant que la guerre ne vienne charger les mémoires et changer les vies, et rendre fou.
Terre des oublis, c'est l'histoire de trois personnages : une femme qui s'est mariée à un homme qui l'avait sauvée, très jeune. Cet homme est parti aussitôt à la guerre et sa mort a été annoncée quelques années après à sa femme. Elle s'est donc remariée avec un homme qu'elle aime, qui est riche, avec qui elle a eu un fils : ils vivent heureux, reconnus de tous.
Quatorze ans après son départ, le premier homme revient : il a survécu, et il n'a qu'une idée en tête : retrouver sa femme.
C'est le point de départ et tout le livre raconte l'histoire de ce retour, le sacrifice que la femme se sent obligée de faire pour ce vétéran de la guerre, que tout le monde respecte lorsqu'il revient.
Ce drame insupportable pour les trois personnages avec des retours sur le passé de chacun fait la trame du livre.
Le rythme est lent, on a le temps de les suivre, de comprendre leur malaise et de le vivre avec eux, mais c'est très bien écrit : à aucun moment, on ne s'ennuie. Ils nous emmènent avec eux dans leur histoire jusqu'au bout de la folie, c'est une histoire très forte.
Dans l'autre livre, on suit un grand-père qui débarque dans un pays dont on peut penser que c'est la France, avec sa petite fille. Il a fui son pays dont on peut supposer que c'est le Vietnam, à cause de la guerre qui a tué toute sa famille et l'a laissé sur le bord de la route, seul et sans rien.
Il n'a qu'une idée : continuer de vivre pour sa petite fille.
Il va rencontrer un ami, ils ne se comprennent pas parce qu'ils ne parlent pas la même langue, mais leurs coeurs se parlent et ils deviennent inséparables jusqu'à ce que...
Mais il faut le lire pour savoir : c'est court, mais très fort aussi : comment survivre à l'abandon, au déracinement, à la perte. Ils sont tellement attachants, ces personnages !
C'est écrit simplement : j'aime beaucoup cette trace de compassion tendre que le livre laisse en moi.