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Avant de repartir pour une nouvelle aventure (un stage d'astrologie en Ardèche dont le sujet est Lilith), je me suis posée une dernière question : et les Coréens ?
J'ai parlé de la ville, de la nourriture, du mariage, mais les gens ?


D'abord, je n'ai guère pu causer qu'avec ma belle-fille, et encore en anglais, ce qui limitait mes possibilités !
Peu de personnes parlent anglais, en Corée, c'est pour eux une langue très difficile à apprendre, de même que pour nous, le coréen demande de grands efforts.
Mais je garde une impression étrange, presque une fascination pour ce pays.
L'impression que je n'ai rien vu, ou juste ce qu'il a bien voulu me montrer, l'image d'un pays qui veut ressembler à un temple de la consommation, où même les religions nous sont empruntées mais qui se cache derrière sa façade.
Sans doute est-il impossible pour nous de percer ce mystère et de comprendre ce qui ne nous a pas été donné par l'histoire ou la naissance, mais ce mystère donne envie d'aller plus loin, d'essayer d'entrouvrir un peu le voile.
Bien difficile de savoir ce que pense le coréen, il ne le dira pas, ni ne le montrera, alors, au niveau du pays, c'est la même impression qui domine.
Je comprends donc que certains aient été attirés vers ce pays, puis se sont sentis tenus à l'écart pendant longtemps.

Je suis arrivée avec mes idées sur ce que je voulais voir, les temples et les jardins, les vieilles rues, l'histoire, que chez nous nous mettons à l'honneur : mais j'ai été détournée vers la ville moderne, le présent et non le passé. Etonnée de voir qu'ici les gens parlent ou rient fort, que les filles se promènent dans la rue en se tenant par la main, qu'on vous serre la main pour vous saluer et que dans les vestiaires de la piscine, toutes les femmes se baladent nues. La retenue asiatique ne semble pas aussi forte ici qu'ailleurs.



Ce sont aussi de grands enfants : une journée passée à Ocean World m'a montré que tous adorent s'amuser dans ces parcs d'attraction géants, ou s'amuser au spectacle de leur vie quotidienne mise en scène au théâtre ou jouer sur leur portable dans le métro, ou veiller tard devant les ordinateurs : incroyable le nombre de lumières allumées la nuit dans les immeubles !
Et de grands sentimentaux : à la télé, on peut voir quantité de téléfilms où les héros sont bouleversés, tristes ou malheureux ! Et nous avons pu constater, quand nous y étions, qu'ils savent manifester avec force et violence comme par exemple contre le boeuf américain, nous n'étions pas rassurés lorsque nous nous sommes retrouvés en bordure d'une de ces manifestations !

Bref, des étonnements, des questions et l'envie d'y retourner pour y voir un peu plus clair. Même si je sais que sans la langue, je n'apprendrai pas grand chose. Mais quand-même, une belle-fille coréenne, ça attise la curiosité, et ça donne envie d'aller plus loin !