réchauffement des esprits

Publié le par fanfan



On parle de plus en plus souvent en ce moment du réchauffement du climat.

C'est vrai que les chiffres font peur et que les quelques manifestations que l'on voit sont très impressionnantes.


On parle aussi beaucoup de préserver notre environnement et de diminuer nos déchets. Là, on se dit que peut-être on peut jouer un rôle parce que c'est chaque comportement individuel qui compte. Et je me dis que je n'aurai pas de mal à faire mieux quand je vois la quantité d'emballages plastiques que je jette dans la poubelle verte !


Ensuite, il y a la consommation d'énergie. Des ampoules moins consommatrices, je peux acheter. Faire attention aux appareils et à ne pas les utiliser à mauvais escient, je peux. Prendre les transports en commun quand c'est possible, je peux.

Et puis, on parle beaucoup aussi de la raréfaction des poissons dans les océans. Mais là, que faut-il faire ? En consommer moins ? Il semble que la solution ne soit pas dans l'élevage qui est encore plus consommateur de poissons pour la nourriture de l'élevage. Il faut être raisonnable : on nous dit de manger du poisson pour le bon équilibre alimentaire et le poisson est en train de disparaître !


Et puis on nous dit : 40% des espèces animales vont disparaître dans les prochaines années. Mais on ne pourra pas courir éternellement derrière les espèces animales en voie de disparition. Ce qu'il faut, c'est préserver une certaine variété. Sommes-nous en train de tuer la variété ?

Par ailleurs, on nous dit que le bio, les remèdes naturels et les produits non issus de la transformation industrielle sont de plus en plus utilisés et bons pour nous. C'est sans doute vrai.


C'est quand-même des réflexions de riches, tout ça, parce que pour la moitié des hommes sur la planète, le réchauffement climatique va avoir pour conséquence d'inonder leurs terres ou de les ravager, alors qu'ils n'ont pas de déchets plastiques, qu'ils ne trouvent même plus de poisson à pêcher pour vivre, que la survie des espèces pour eux, c'est leur survie et que avant d'avoir du bio, ils aimeraient manger quelque chose.

Alors, de quoi on parle ?

On peut les aider ?


Publié dans chroniques

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article